La Fondation Sheila Hugh Mackay a l’honneur d’annoncer la composition du jury Strathbutler 2015.
Au service du Nouveau-Brunswick, la Fondation fait en sorte que l’attribution des prix et bourses se fasse selon un système de jury indépendant. Nous tenons à exprimer notre respect et notre gratitude aux professionnels suivants qui ont siégé au jury Strathbutler 2015 :
Tobi Bruce est conservatrice principale de l’art historique canadien à la Galerie d’art de Hamilton. Précédemment, elle a exercé des fonctions en conservation, gestion des collections, recherche et éducation dans cette même galerie ainsi qu’à la galerie d’art de l’Université Carleton (Ottawa) et au centre d’art Agnes Etherington (Kingston). Tobi a organisé et préparé une cinquantaine d’expositions, effectué des recherches sur les femmes artistes, tant sur le plan national que régional, et mené à bien la rédaction de catalogues d’exposition, accumulant ainsi une bonne vingtaine d’années d’expérience dans le domaine des collections publiques. Son parcours l’a amenée à donner de nombreuses conférences sur la formation, la gestion et la mise en valeur de collections, sur l’histoire générale de l’art et sur les femmes artistes, en plus de participer en tant qu’experte à des événements nationaux et internationaux. Ses activités des dernières années comprennent les expositions Into the Light: The Paintings of William Blair Bruce (1859 – 1906) (2014); The French Connection: Canadian Painters at the Paris Salons (2011) ainsi que William Kurelek: The Messenger (2011-2012), fruit d’une collaboration avec le Musée des beaux-arts de Winnipeg et la Galerie d’art du Grand Victoria, qui a été reconnue parmi les trois meilleures expositions de 2012 par la rédaction de la revue Canadian Art. Actuellement, Tobi s’emploie à mettre sur pied l’exposition The Artist Herself: Self-Portraits by Canadian Historical Women Artists, en collaboration avec le centre d’art Agnes Etherington. Diplômée des Universités Queen’s (baccalauréat en histoire de l’art) et Carleton (maîtrise en art canadien), Tobi a accompli deux mandats d’administratrice au conseil de l’Association des galeries publiques de l’Ontario.
Hannah Claus a étudié à l’Ontario College of Art and Design (1997) avant d’obtenir sa maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia en 2004. Ses installations ont été présentées dans des centres d’art autogérés et des musées publics un peu partout au Canada ainsi qu’aux États-Unis, en Suisse, en Allemagne, au Chili et au Mexique. Au Canada, les œuvres d’Hannah Claus font partie des collections de la Banque d’art du Conseil des Arts du Canada, de la collection d’art contemporain du ministère des Affaires autochtones et du Développement du Nord Canada, de la collection permanente du Musée de London, en Ontario, et du Musée de la civilisation, au Québec. Dans ses œuvres, Hannah explore la relation entre le matériel et l’immatériel pour évoquer des questions ayant trait à l’identité et la communauté et à la mémoire et au temps. Au cours de la dernière année, elle a présenté deux expositions solos – cloudscape chez Modern Fuel (Kingston) et chant pour l’eau chez Vaste et vague (Carleton-sur-mer, au Québec). Elle a aussi participé à plusieurs expositions collectives itinérantes, notamment Reading the Talk à la galerie Robert McLaughlin (Oshawa, en Ontario) et Territoires Partagés chez Action Art Actuel (Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec). Elle siège au conseil d’administration du Collectif des Conservateurs Autochtones et a enseigné l’art autochtone contemporain aux Universités Concordia et McGill ainsi qu’à l’Institution Kiuna, un établissement d’enseignement géré par les Premières Nations et situé à Odanak, au Québec. Hannah est d’origine mixte (eurocanadienne et Mohawk) et membre du territoire mohawk de Tyendinaga; elle vit et travaille à Montréal.
François Morelli est né à Montréal. En 1975 il termine un BFA à l’université Concordia Entre 1975 et 1981 il travaille comme cartographe, graphiste et cuisinier. Il habite la région New Yorkaise de 1981 à 1991 et reçoit un MFA en installation et performance de l’université Rutgers en 1983. Il enseigne depuis 1980, et expose depuis 1976. Il est professeur à l’Université Concordia depuis 1996 où il crée le Drawing Lab Dessin. Il poursuit une démarche polyvalente marquée par un questionnement soutenu quant au statut de l’objet à l’intérieur des processus de création et de la perception de l’oeuvre. Il s’intéresse aux notions de passage, de circulation et de transformation. Pour lui l’oeuvre se fait souvent l’écho d’une action passée ou d’une intervention visant à traduire (non seulement dans l’espace, mais aussi dans le temps) les rapports de l’artiste avec la société, des individus entre eux, ou de l’individu avec l’objet