La FSHM annonce les récipiendaires des prix d’excellence 2018
Pour confirmer son appui soutenu aux carrières en art visuel au Nouveau-Brunswick, la Fondation Sheila Hugh Mackay a le plaisir d’annoncer les noms des lauréats de la bourse d’excellence Marie Hélène Allain 2018.
Andrea Mortson, de Sackville, et Maya Padrov, de Gagetown, ont été choisies par un jury professionnel indépendant pour recevoir cette distinction en leur qualité d’artistes s’étant démarquées au cours de leur pratique professionnelle et proposant la création d’un ensemble d’œuvres significatif pendant l’année visée par la bourse. Les deux artistes recevront leur prix de 10 000 $ le 19 juin à l’occasion d’une réception donnée en leur honneur au Shadow Lawn de Rothesay.Andrea Mortson est une peintre vivant à Sackville qui explore les traditions de l’art figuratif et de l’art du paysage en repoussant les limites de ces deux disciplines. Elle a forgé un langage visuel unique qui lui permet d’entremêler ce qu’elle décrit elle-même comme les « domaines de l’observation, du rêve et de la mémoire ». Le jury recommande l’attribution de la bourse d’excellence Marie Hélène Allain à Mme Mortson, tant pour reconnaître son parcours professionnel que dans l’attente d’une nouvelle réflexion enthousiasmante de sa part sur les conventions de l’histoire de l’art. Gemey Kelly, directrice de la Galerie d’art Owens, qui a proposé la candidature d’Andrea Mortson, la décrit comme une des peintres les plus captivantes en activité au Canada, soulignant l’attention qu’elle a suscitée auprès des critiques et des spécialistes de la conservation lors de la grande exposition internationale Oh Canada au Musée d’art contemporain du Massachusetts (MASS MoCCA).
L’œuvre sensationnelle de l’artiste céramiste Maya Padrov, qui travaille actuellement dans son atelier de Gagetown, mérite d’être reconnue par une bourse d’excellence Marie Hélène Allain. Sa maîtrise des formes sculpturales n’a d’égal que l’innovation dont elle fait preuve dans les textures et les techniques d’émaillage. Elle explore la tension qui existe entre la masse produite, la fabrication traditionnelle à la main et la fonction industrielle. La personne qui a proposé sa candidature, Shannon Merrifield, décrit la trajectoire de Maya Padrov comme « le parcours d’une artiste d’envergure mondiale ». Le jury a été enthousiasmé par le travail exploratoire proposé par Mme Padrov pour l’année de bourse.La Fondation remercie ses juges estimés, Peter Laroque, Sarah Maloney et Kevin Rice, de l’adjudication judicieuse qu’ils ont faite de ce prix. L’inspiratrice de ce prix professionnel, Marie-Hélène Allain, remettra en personne le prix à mesdames Padrov et Mortson.