1994 Kathy Hooper

Portrait de Kathy Hooper, Strathbutler 1994

Portrait de Kathy Hooper, Strathbutler 1994 (photo – James Wilson)

… oeuvrant hors des sentiers traditionnels en matière de paysages et de portraits …

Depuis qu’elle a immigré au Canada de l’Afrique du Sud, Mme Hooper a satisfait aux exigences d’élever une grand famille dans un nouveau pays, mais elle n’a jamais refusé les demandes relatives à son art. En sa qualité de peintre oeuvrant hors des sentiers traditionnels en matière de paysages et de portraits, l’art de Mme Hooper s’avère une quête hautement individuelle qui exprime les émotions et les souvenirs de ses profondes réactions vis-à-vis l’Apartheid et la perte subséquente de sa patrie bien-aimée.

Travaillant tout aussi facilement l’argile que le bois, la créativité de Mme Hooper la porte à choisir le médium qui convient le mieux à ses pensées.

Dans les mots de l’artiste

II ya quelque chose en moi qui me pousse a continuer a produire; parfois, je voudrais que cette force me quitte, et puis j’ai peur qu’elle le fasse!

Mon travail est le reflet de la vie que j’ai menee jusqu’ici et que je rnene actuellement. Les pensees, les emotions et les souvenirs que je peins sont parfois douloureux, mais ils sont parfois extraordinairement heureux; je decouvre toujours quelque chose.

J’ai toujours compte sur ma rnernoire visuelle qui est un de mes points forts.

Beaucoup de mes peintures traduisent la violence et I’incertitude, et je crois que c’est parce que j’ai grandi en Afrique du Sud, ce pays magnifique ou les courants humains sont pleins de violence. Les routes que je peins partent dans l’obscurite, mais mes collines et mes champs sont vastes et ouverts. Je peins la terre, mais toujours par rapport a des gens, des hommes et des femmes, et aux courants qui passent entre eux.

Je ne me suis jamais sentie obligee de donner une certaine identite a mon travail et j’utilise le moyen que je trouve le plus propice a exprimer mes pensees,

Quand je commence un travail, c’est toujours moi qui dirige, mais plus j’avance, plus je me rends compte que c’est l’ceuvre qui me domine – c’est vraiment tres etrange! Je crois que c’est ce qui se produit quand on fait quelque chose de valable.

Au-dela de la peinture, savoir que cette oeuvre tenebreuse fredonne sa propre chanson, mais ce n’est pas celle que j’avais choisie.